La 11e section du CNU, réunie le lundi 25/11/2019 à Paris en vue de l’élection de son bureau,
rappelle son attachement aux missions nationales du CNU, instance garante d’équité, d’impartialité,
d’expertise et de collégialité dans l’évaluation des différents aspects de la carrière des enseignants-chercheurs.
La section s’alarme de certains éléments évoqués dans les rapports préalables au futur projet de loi
de programmation pluriannuelle de la recherche : la suppression de la procédure de qualification, de
la clause d’accord des intéressés pour la modulation des services, de la référence aux 192 heures
(équivalent TD) d’enseignement et donc de la rémunération des heures complémentaires, ainsi que
la création de nouveaux contrats de travail d’exception aux dispositions statutaires.
Si elles devaient obtenir force de loi, ces dispositions équivaudraient à une remise en cause des
fonctions du CNU en particulier, et de l’avenir du statut d’enseignant-chercheur en général.
Nous appelons l’ensemble de nos collègues à la vigilance pour se défendre contre toute
déstabilisation de nos activités d’enseignement et de recherche.
Vote à bulletins secrets.
46 votants
45 oui
1 non