Sommaire
* Vie de l’association. Assemblée générale du 5 octobre 2001
Elections
Comptes de l’Association
Revue française d’études américaines
Transatlantica
Diffusion du bulletin
Congrès EAAS/AFEA Bordeaux 2002
Congrès de Rouen 2003
* HDR
* CNU
* Concours
* Bourses des doctorants
* Annonces (voir rubrique Colloques et Publications)
Vie de l’Association
Compte rendu de l’assemblée générale du 5 octobre 2001
Le président ouvre l’assemblée générale en mentionnant les événements tragiques survenus le 11 septembre à New York et à Washington. Il rappelle qu’il a immédiatement adressé des messages de sympathie et de solidarité aux interlocuteurs privilégiés de l’AFEA, à Monsieur Howard Leach, Ambassadeur des Etats-Unis à Paris, et à Madame Lea Perez, Attaché culturel. Il donne lecture de la réponse de l’Ambassadeur. Michel Granger signale que l’Ambassade a maintenu la réception en l’honneur des boursiers Fulbright, le 4 octobre, et qu’une assistance très nombreuse a témoigné de l’importance accordée au maintien des échanges universitaires avec les Etats-Unis.
Christiane Degueldre prend la parole pour remercier les américanistes des témoignages de sympathie et présenter les excuses de Lea Perez qui, malgré son souhait d’être présente n’a pu se dégager de ses obligations.
Lors du Congrès de l’EAAS à Bordeaux, une séance sera consacrée à l’évocation de cette tragédie, sous une forme qui n’a pas encore été établie.
Michel Granger évoque ensuite l’explosion qui a terriblement endommagé l’université Toulouse-Le Mirail il y a deux semaines. (Images visibles sur le site de l’Université http://www.univ-tlse2.fr) Même s’il est difficile, pour l’instant, d’envisager une aide concrète à fournir, l’AFEA exprime son soutien à ses collègues toulousains. Le problème principal étant à l’heure actuelle l’absence totale de locaux, les formes d’aide matérielle proposées sont inapplicables. En revanche, il pourrait être important de permettre aux étudiants toulousains (surtout à ceux qui font de la recherche) un accès plus aisé aux ressources des bibliothèques d’autres universités, entre autres, aux services de prêts inter-universitaires. Les correspondants des universités (surtout celles du grand Sud-Ouest, Montpellier, Bordeaux, Perpignan, Pau) pourraient négocier cette possibilité avec les conservateurs des bibliothèques universitaires
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Elections
Comme il a été précisé dans un message diffusé sur la liste électronique de l’AFEA, le mandat de Nathalie Dessens, secrétaire générale, arrive à son terme. Du fait de ses fonctions successives (membre du Bureau, octobre 98 ; secrétaire générale adjointe, mai 99 ; puis secrétaire générale, octobre 2000), la date de fin de son mandat a été par erreur notée à mai 2002. Le président signale qu’aucune autre candidature ne lui a été adressée, et que Nathalie Dessens est donc seule candidate à sa ré-élection. Elle est réélue secrétaire générale.
Jean-Paul Gabilliet a souhaité mettre un terme à son mandat au Bureau où il occupait les fonctions de trésorier adjoint, pour se consacrer à l’organisation du Congrès de l’EAAS en mars prochain à Bordeaux. Le président remercie Jean-Paul Gabilliet pour son dévouement à une tâche lourde et minutieuse accomplie depuis 1996.
Patricia Van Wynsberghe (Clermont II) s’est portée candidate. L’assemblée procède à l’élection, et elle est élue trésorière adjointe.
> Pour tout ce qui concerne les adhésions et les cotisations (chèque ou prélèvement automatique, changement de domiciliation bancaire), il faudra désormais s’adresser à Patricia Van Wynsberghe (vanwynsberghepp@wanadoo.fr).
Jean Kempf avait aussi souhaité arrêter de faire fonction de webmestre pour se consacrer à Transatlantica. Aucune candidature ne s’étant manifestée, il restera à son poste pour l’instant. > L’appel à candidature est renouvelé. (Jean.Kempf@univ-lyon2.fr)
Comptes de l’Association
La trésorière, Annick Cizel, présente les comptes 2000, vérifiés par les commissaires aux comptes, Jeanne-Henriette Louis et Jean Rivière. Les frais de fonctionnement sont en légère baisse, le nombre de cotisations en augmentation (458 en 1999, 520 en 2000, environ 550 à l’heure actuelle). Le bilan de l’exercice 2000 est positif. Le quitus à la trésorière est voté à l’unanimité.
En raison du passage à l’euro, il faut également voter sur les nouvelles cotisations. La conversion très légèrement arrondie donne 57 euros pour les adhérents en prélèvement automatique, 61 euros pour ceux qui règlent leur cotisation par chèque. Ces chiffres sont adoptés à l’unanimité par l’assemblée .
Revue Francaise d’Etudes Américaines
Les rédactrices indiquent que le numéro 90, Elections 2000 : la Constitution dans les urnes, est disponible. La présentation de la revue a été améliorée (gains de lisibilité et de place, introduction de mots-clés au début des articles). Le numéro spécial Sim Copans est prêt à être mis en fabrication : il contiendra un CD de 23 mn et un cahier de photos. Il devrait être expédié à la fin de l’année. Les rédactrices remercient chaleureusement Bernard Vincent et Eric Gonzalez pour leur disponibilité et leur efficacité dans la réalisation de ce numéro.
Elles indiquent aussi que le calendrier des publications sera légèrement modifié, le numéro de début d’année paraissant désormais en février au lieu de janvier, afin que l’on puisse fournir aux Editions Belin une liste mise à jour des membres et ainsi réduire le nombre d’erreurs de routage de début d’année.
En septembre 2003, il n’y aura pas de numéro issu du congrès annuel, mais un numéro européen : le thème doit être proposé par l’AFEA. Un appel (national) à proposition de thème, sera diffusé sur la messagerie. Une fois le thème choisi, la procédure prévoit un appel à contribution auprès des collègues européens.
Les prochains numéros en cours de confection portent sur les thèmes suivants : Emerson (n° 91, février 2002), Substances (n° 92, mai 2002), Religion (n° 93, septembre 2002), Les nouvelles fictions américaines (n° 94, décembre 2002).
Transatlantica
Le premier numéro de Transatlantica devrait paraître en novembre. Il contiendra plusieurs mini-ensembles de textes : quelques interventions de fond pour une mise en perspective des événements qui ont touché New York le 11 septembre (entre autres, un article sur la culture de guerre aux Etats-Unis et un article sur les libertés publiques) ; des communications sur les études américaines faites aux Doctoriales de l’AFEA ou au congrès ; des varia ; des comptes rendus.
Il y aura deux numéros par an, les critères scientifiques seront ceux de la RFEA. La revue en ligne sera sous la responsabilité des rédactrices de la RFEA et d’un rédacteur délégué, Jean Kempf, assisté par une équipe de rédaction. Cette revue en ligne n’est pas destinée exclusivement aux membres de l’AFEA, ni même à la communauté américaniste française, mais à un plus large public, potentiellement international, grâce à un bon référencement dans les moteurs de recherche. Elle pourra aussi aider à faire connaître la RFEA.
Pour l’instant, les contributions sont sollicitées par l’équipe de rédaction qui espère qu’à terme, il sera possible, comme pour la RFEA, d’obtenir des propositions de contributions spontanées.
Outre l’élargissement du lectorat, cette nouvelle revue en ligne permettra d’utiliser au mieux les nouvelles techniques : on pourra illustrer les articles en renvoyant à d’autres sites (par exemple, à des sites de musées américains pour illustrer par des tableaux). Des membres de l’association s’interrogent sur la protection des droits. Le principe de publication électronique offre une très bonne protection des droits puisque les moteurs de recherche permettent désormais de retrouver instantanément un « emprunt » non déclaré fait à un article scientifique.
Enfin, Michel Bandry rappelle que, à la seule condition que les candidats à la qualification fournissent une version papier dans leur dossier, les articles publiés dans Transatlantica seront aussi valables pour le CNU que n’importe quel article publié dans la RFEA.
Congrès EAAS/AFEA Bordeaux (21-25 mars 2002)
Jean-Paul Gabilliet dresse l’état des préparatifs. Les principales informations sont disponibles sur le site spécial du congrès EAAS : http://eaas2002.free.fr . Le congrès se déroulera du vendredi 22 au lundi 25 mars 2002, et sera précédé des Doctoriales de l’AFEA le jeudi 21 et de l’AG de l’AFEA le vendredi matin. Le jeudi, le vendredi et le lundi, le lieu d’accueil sera l’Athénée au centre ville ; le samedi et le dimanche, les activités se dérouleront sur le campus de Bordeaux 3.
Les frais d’inscription s’élèveront à 85 euros, ce qui correspond aux frais habituels des congrès européens, mais inclut les déjeuners du samedi et du dimanche, ainsi qu’une réception à la mairie de Bordeaux. Pour les étudiants, le tarif sera de 50 euros. Le banquet du samedi soir se déroulera au Château Giscours, précédé d’une visite des caves et d’une dégustation, pour une somme totale de 65 euros (comprenant les frais de bus).
Il est suggéré que les inscrits aux Doctoriales de l’AFEA puissent bénéficier, comme à Orléans, d’un tarif d’inscription préférentiel. Christiane Degueldre indique que l’Ambassade pourrait prendre en charge le complément des frais d’inscriptions.
Un compte en banque « AFEA Congrès 2002 », uniquement destiné aux transactions liées au Congrès de Bordeaux, a été ouvert à la Société Générale. Il est nécessaire, pour des questions de commodité, que quatre personnes aient la signature pour l’utilisation du compte : Jean-Paul Gabilliet et Christian Lerat, les organisateurs, ainsi que Michel Granger, président, et Annick Cizel, trésorière. Cette question est soumise au vote de l’Assemblée, qui se prononce favorablement à l’unanimité.
Congrès de Rouen 2003
Nous avons reçu confirmation, par un courrier, que le Département d’anglais de l’université de Rouen acceptait l’organisation du congrès 2003. La lettre précisait qu’une équipe de 4 ou 5 personnes serait constituée en vue de cette organisation. Rappelons qu’en raison des dates choisies par la SAES pour son congrès, celui de l’AFEA se déroulera du 28 mai au 1er juin 2003.
A l’AG d’Orléans, deux thèmes avaient été spontanément proposés. Seul reste actuellement « L’Amérique des Territoires », proposé par Divina Frau Meigs et pour lequel elle a rédigé le texte suivant qui a été brièvement commenté en séance.
« La découverte de l’Amérique et son développement politique et économique depuis peuvent être vus comme un prolongement des cultures de la Méditerranée et de la Mer du Nord. C’est une projection tout autant cartographique que politique. Comme le dit Guy Davenport dans son essai, « A geography of the imagination would extend the shores of the Mediterranean all the way to Iowa ». Et il précise : « Eldon, Iowa -where in 1929 Grant Wood sketched a farmhouse as the background for a double portrait of his sister Nan and his dentist, Dr B.H. McKeeby, who donned overalls for the occasion and held a rake. Forces that arose three millenia ago in the Mediterranean changed the rake to a pitchfork ».
Ce que Davenport nous rappelle de manière provocatrice, c’est que le rêve américain est un rêve spatial, fondé sur un imaginaire géographique encore plus qu’historique. S’il s’amuse à évoquer l’agora athénienne et le style gothique à l’uvre dans la culture américaine, il ne peut nous empêcher de lui opposer des formations endogènes à ce continent, dont la frontière (frontier) et la colonie (homestead) sont les deux métaphores de base, avec une topologie qui s’organise autour de la clairière de Walden Pond. Tels sont les termes auxquels je propose d’articuler la réflexion : comment les Américains gèrent-ils leur territoire, la proximité physique, la localisation, la communauté ? Questions qui se posent en terme de conquête des sols, d’aménagement et d’occupation, de découpage des collectivités humaines, etc. Nous sommes dans la surface, dans une étendue de pays dont des caractéristiques se dégagent dans certaines zones sans que pour autant elles atteignent à un statut de souveraineté d’Etat, avec les tensions internes aux Etats-Unis que cela suppose.
C’est un sujet que je crois intéressant parce que c’est un sujet de carrefours, où les apports entre civilisation et littérature devraient être fructueux, et où l’apport des autres disciplines devrait l’être aussi. Je pense notamment à la sociologie urbaine, à la géo-politique, à l’anthropologie, à la philosophie des idées, etc. Peut-être cela donnera-t-il lieu à des ateliers transdisciplinaires. En outre, à l’AFEA, on tourne autour du pot de ce sujet depuis quelques années, dans des propositions non-abouties comme celle des « fleuves aux Etats-Unis » ou « des Suds ». Celui-ci peut se décliner sur de multiples axes porteurs pour l’ensemble de notre communauté de chercheurs :
En civilisation : échelles de gouvernance, régionalismes, réserves, territoires sous mandat et tutelle, nouveau fédéralisme, rapport espace privé/espace public, rapport à la globalisation et aux territoires dématérialisés des médias et de la finance, etc. ;
En littérature : l’imaginaire géographique américain, les territoires mythiques et les utopies, les toponymies et cartographies, les littératures régionales, la couleur locale, le paysage, le lyrisme de la nature dans des vallées aux « many-colored grasses » (Ronald Johnson), etc. L’inscription de la langue dans un terroir pourrait même amener les socio-linguistes à nous parler des accents, des idiotismes, des bi-dialectismes et des bi-linguismes
Il faut toutefois que les axes de problématisation s’ancrent dans la réalité territoriale de l’identité américaine et de sa définition, dans l’incorporation de la géographie dans la visée démocratique américaine, dans la transplantation et le transfert plus ou moins réussi de noms et d’idées venues d’ailleurs. Cela permettrait d’établir une cartographie qui marque les contours des lignes géographiques et symboliques à la fois et qui redéfinisse le territoire spécifiquement américain : un habitat, un terrain, un terroir, un réseau, une utopie ? »
Divina Frau Meigs rappelle ce qu’elle avait dit en mai, à savoir que, si elle propose ce sujet, elle ne souhaite pas se charger de l’organisation scientifique du Congrès, entre autres raisons parce qu’elle a déjà pris en charge l’organisation scientifique de celui de Metz, et parce qu’elle doit se consacrer pleinement aux multiples tâches impliquées par sa fonction de co-rédactrice de la RFEA.
Proposition est faite que l’assemblée se prononce sur le thème, malgré l’absence pour l’instant de responsables scientifiques. L’assemblée vote dans une large majorité en faveur du thème « Territoires » (5 abstentions, aucune voix contre).
Le Bureau propose d’attendre des propositions de responsables scientifiques et de se prononcer sur l’équipe organisatrice lors de la réunion du 17 décembre.
HDR
Une réunion de la commission de la recherche de la SAES a eu lieu le 25 juin pour tenter de préciser les principes pouvant régir les dossiers d’HDR. Michel Granger et Catherine Collomp avaient été invités au titre de l’AFEA ; le président du CNU, Michel Bandry, était présent.
Un compte rendu de cette réunion a été publié dans le Bulletin n° 60 de la SAES. Il ne donne pas la recette pour une bonne HDR, mais indique certains principes et fait quelques suggestions. Il ne s’agit pas de critères stricts, de façon à laisser au directeur de l’HDR une certaine souplesse dans les conseils visant à la constitution du dossier et à la rédaction de la synthèse. Il était important toutefois de définir certaines orientations, entre autres à destination des conseils scientifiques, qui se composent de membres issus d’autres sections du CNU, suivant des règles différentes de celles de la 11e section. Michel Bandry indique qu’il a déjà utilisé auprès du Conseil scientifique de l’université de Montpellier le communiqué que la SAES avait diffusé il y a quelques années. Texte du compte rendu
CNU
Michel Bandry, président de la 11e section, prend la parole pour faire le bilan de la dernière session du CNU.
Qualifications
Rappel du calendrier : tout candidat ne s’étant pas inscrit le 9 octobre auprès du ministère ne pourra pas se présenter à la qualification. « Les candidats doivent être titulaires du doctorat ou de l’habilitation à diriger des recherches le 7 janvier 2002 au plus tard, date limite de l’envoi aux rapporteurs (du CNU) du dossier » à l’appui de leur demande de qualification.(BO 35, 27/09/01).
La section siègera début février pour examiner les demandes de qualification. Pour établir leurs rapports, les deux rapporteurs doivent avoir les rapports de soutenance et les travaux des candidats le plus rapidement possible. Il est instamment demandé aux présidents de jury de faire parvenir aux candidats les rapports de soutenance assez tôt pour que ceux-ci puissent les joindre à leur dossier en observant les délais prescrits. En cas de soutenance tardive, le rapport pourra exceptionnellement être envoyé directement aux rapporteurs dans les dix jours suivant la soutenance.
Il est fortement conseillé aux candidats à la qualification des maîtres de conférences d’envoyer leur thèse et aux candidats à la qualification des professeurs d’envoyer au moins leur document de synthèse et le volume d’articles présentés pour l’HDR (ce dernier représentant un des cinq documents demandés). Il leur est également fortement conseillé de donner un CV détaillé, notamment en ce qui concerne leur parcours universitaire et leurs activités professionnelles.
Promotions
Nouvelle procédure ( décret N° 2001-429 du 16 mai 2001. Le texte de ce décret et la version consolidée du décret du 6 juin 1984 peuvent être trouvés sur le serveur intranet du ministère à l’adresse : http://i-dpe.adc.education.fr ): l’ordre des opérations est dorénavant inversé. La phase nationale de l’avancement de grade précédera la phase locale. Le CNU examinera les demandes de promotion ( voie 1 et voie 2) entre la mi-avril et la mi-mai. Les instances locales se prononceront entre la mi-juin et la mi-juillet. Tous les enseignants relevant de la voie 3 verront leur demande de promotion examinée par une nouvelle instance nationale ( 7 présidents de section tirés au sort + 3 personnalités qualifiées pour les professeurs, 7 deuxièmes vice-présidents de section tirés au sort + 3 personnalités qualifiées pour les maîtres de conférences).
Rappel des promotions de la session de 2001 :
MCF hors classe:11 promotions ( 121 dossiers), voie 1.1 promotion ( 4 dossiers), voie 2.
PR 1ère classe : 9 promotions (126 dossiers), voie 1.
PR 1er ech. C.E. : 2 promotions ( 65 dossiers), voie 1.
PR 2ème ech. C.E.: 1 promotion ( 6 dossiers), voie 1.
Il n’y avait pas de possibilité de promotion pour les PR en voie 2
CRCT
Les demandes de congés sabbatiques seront examinées pendant la session de promotion. Session 2001: 10 demandes, 6 possibilités de semestre. La section a demandé l’attribution de 3 semestres supplémentaires, comme elle l’avait fait avec succès en 2000.
Concours
Madame Scoffoni, présidente du jury du CAPES externe, a été invitée à notre AG, mais elle n’a pu se libérer. M. Granger donne la parole à Marie-Christine Lemardeley, présidente du jury de l’agrégation externe d’anglais. Celle-ci commence par lire quelques données chiffrées pour la session 2001.
Bilan global d’admissibilité
Nombre total d’inscrits : 1959 ; nombre de candidats présents à toutes les épreuves : 1095 (55,89% des inscrits) ; nombre de candidats non éliminés par AB, 0 ou CB : 1056 (53,9% des inscrits) ; nombre d’admissibles : 352 soit 32,14% des présents à toutes les épreuves. Répartition par option :
– Option A : 186 soit 52,84% des inscrits
– Option B : 91 soit 25,85 % des inscrits
– Option C : 75 soit 21,30 % des inscrits
Barre d’admissibilité : 33/100, soit une moyenne de 6,60/20. Total le plus élevé : 63,5/100 soit moyenne de 12,7/20. Total le plus faible : 2,5/100 soit 0,50 sur 20. Moyenne des totaux des candidats non éliminés : 28,96%, soit 5,79/20. Moyenne des totaux des candidats admissibles : 40,97/100 soit une moyenne de 8,19/20.
Bilan global d’admission
Nombre de postes ouverts au concours : 150. Nombre total d’admissibles : 352. Nombre d’admis : 150 .
Répartition des admis par option :
– Option A : 82 soit 54,6% des admis et 44,08% des candidats admissibles de la même option,
– Option B : 34 soit 22,6% des admis et 37,36% des candidats admissibles de la même option
– Option C : 34 soit 22,6% des admis et 45,33% des candidats admissibles de la même option.
Barre d’admission : 115 soit une moyenne de 7,67/20. Pourcentage de présents par rapport aux admissibles : 98,29%. Pourcentage d’admis par rapport aux présents : 43,35 . Total des épreuves d’admission le plus fort : 172/200 soit une moyenne de 17,2/20. Total des épreuves d’admission le plus faible : 15/200 soit une moyenne de 1,5/20. Moyenne des totaux d’épreuves d’admission non nuls : 73 , 07 soit une moyenne de 7,30 sur 20. Moyenne des épreuves d’admission des admis : 99,83 soit une moyenne de 9,98/20. Total général le plus fort : 224,5/300 soit une moyenne de 14,97/20. Total général le plus faible : 49/300 soit une moyenne de 3,26 /20.Moyenne générale des totaux non nuls : 114,07/300 soit une moyenne de 7,60/20 . Moyenne générale des admis : 143,94/300 (soit une moyenne de 7,60 /20).La stabilité de l’évaluation semble la règle d’une session à l’autre.
Les épreuves introduites à l’agrégation lors de la session précédente ont paru bien assimilées par les candidats de la session 2001. Les résultats remarquables obtenus par certains candidats de cette session ont montré avec éclat que ce concours pouvait attirer l’excellence.
M.-C. Lemardeley souligne quelques points très généraux, qui seront complétés par le rapport détaillé à paraître au CNDP. Malgré les mises en garde de leurs professeurs et des rapports précédents, trop de candidats adoptent encore une attitude qui les conduit à l’échec : impasse sur l’une des uvres ou l’une des questions au programme, pronostics hasardeux sur la répartition entre la littérature et la civilisation pour les deux premières épreuves, choix de ne pas travailler tel aspect de l’épreuve de linguistique en comptant sur ses « points forts » etc. Une spécialisation trop précoce n’est pas un choix raisonnable dans l’optique du concours, et elle signale parfois un manque d’ouverture préoccupant. Or seule une préparation sérieuse consistant à acquérir des connaissances et des méthodes pour toutes les épreuves sans exclusive peut mener au succès.
La dissertation en français portait pour la deuxième année consécutive sur une question de civilisation, ce qui a semblé surprendre nombre de candidats, pourtant prévenus du caractère aléatoire de cette répartition.
D’une manière générale, à l’oral, les candidats ne font pas un usage suffisant des outils mis à leur disposition : dictionnaires unilingues, dictionnaire de prononciation, texte de l’uvre. En civilisation, cette année, les membres du jury ont été surpris de constater que de nombreux candidats non seulement ne citaient pas l’anthologie sur la question des jardins mais ne l’apportaient même pas en salle d’examen, ce qui les privait d’une source précieuse de documents écrits et iconographiques. Afin de remédier à l’information lacunaire de certains candidats, le rapport 2001 comporte un rappel précis des modalités de chaque épreuve d’admissibilité (écrit) et d’admission (oral).
Les candidats doivent s’attendre à ce qu’il puissent avoir des enregistrements américains pour l’épreuve de compréhension/thème (les candidats ayant souvent paru désarçonnés face à ce type de documents). Enfin, il faut également orienter la préparation vers une meilleure capacité à justifier les choix de traduction pendant l’entretien.
Les épreuves d’admissibilité de la prochaine session de l’agrégation externe d’anglais auront lieu les 16, 17, 18 et 19 avril 2002.
Pour ce qui est de la date de parution des nouveaux programmes, la présidente indique qu’elle a obtenu l’accord du chef de la DPE pour que les programmes soient publiés sur le site web du Ministère au fur et à mesure de leur arrivée (le retard de l’an dernier s’expliquant par celui avec lequel certains présidents de jurys ont fourni leur programme, bloquant ainsi la publication de tous les autres). Pour des raisons psychologiques évidentes, elle a demandé à ce que cette publication n’intervienne pas avant les écrits. On peut donc s’attendre à une publication aux environs du 20 avril cette année.
Une question est posée concernant le problème des droits de projection des films pour la préparation de la question de civilisation. Il n’y a pour l’instant aucune autorisation générale. L’AFEA va adresser un courrier au ministère afin de solliciter un effort de sa part.
Bourses des doctorants
Le jury de la commission SAES/AFEA pour l’attribution des bourses aux doctorants se déroulait pendant notre AG. Nos deux vice-présidentes, Christine Raguet-Bouvart et Catherine Collomp, y assistaient. A son retour, C. Raguet-Bouvart fait un compte rendu rapide. Trois bourses ont été accordées : 5 500F à un candidat travaillant sur l’Irlande, 10 000F pour une étude sur le multiculturalisme en Australie et au Canada, 12 000F pour un projet portant sur les Etats-Unis (Marilyn Mitchell de Broca, « Les Républicains et le Bureau des Affranchis, 1863-1872 » ; séjour prévu à Washington).
Il a été décidé que la commission définirait plus précisément les attentes en matière de contenu et de présentation des projets, les dossiers présentant d’énormes disparités
Les 70 000 F disponibles n’ayant pas été entièrement attribués, une autre session se déroulera en mars. Cette date a été retenue pour les années à venir, plutôt qu’en septembre, afin de faciliter le déroulement des projets de recherche : les lauréats auront plus de temps pour organiser leur départ, en été ou à la rentrée, selon les modalités de leur projet.
De nouveaux dossiers peuvent donc être envoyés à la commission d’ici janvier. Rappelons que ces bourses concernent des candidats ayant soutenu leur DEA (obtenu avec la mention TB au mémoire), inscrits en 1ère ou 2e année de thèse. Ils doivent présenter un projet détaillé, justifier du choix des déplacements, et fournir un budget précis. Les bourses sont délivrées au mérite et les candidats pourront donc être salariés.
80% de la somme sera versé avant le départ, le solde au retour, sur présentation des justificatifs originaux et nominatifs, et d’un rapport succinct sur le travail effectué. Ces documents devront être adressés au Trésorier de la SAES.