Anne Ollivier-Mellios

Note : La famille ne souhaite ni fleurs, ni couronnes, mais vous pourrez déposer vos dons, si vous le souhaitez, au bénéfice de l’Institut Curie.

Éloge d’Hélène Le Dantec-Lowry et Vincent Broqua:

C’est avec grande tristesse que vous avons appris le décès de notre collègue et amie Anne Ollivier-Mellios. Anne faisait partie du comité de rédaction de la Revue française d’études américaines où elle était chargée des recensions d’ouvrages en civilisation depuis plusieurs années. Anne s’acquittait de cette tâche avec autant de sérieux que d’enthousiasme. Lors des réunions du comité, ses remarques toujours pertinentes et son humour faisaient d’elle une collègue particulièrement appréciée. Ses connaissances fines sur l’histoire politique et culturelle du début du XXe siècle, sur les mouvements sociaux et l’histoire des femmes aux Etats-Unis ajoutaient beaucoup à nos discussions.

Elle nous manquera énormément. Nous avons une pensée émue pour son mari et à ses enfants à qui nous adressons nos plus sincères condoléances

Hélène Le Dantec-Lowry et Vincent Broqua
Rédacteurs en chef de la Revue française d’études américaines

Éloge de Frédéric Sylvanise:

La nouvelle du décès d’Anne Ollivier des suites d’une longue maladie a plongé ses collègues et ses amis dans une profonde détresse.

Mes pensées, et celles des enseignants de l’université Paris 13 qui s’associent à mon message, vont d’abord à sa famille et tout particulièrement à son mari Costas et ses enfants Alexandre et Daphné.

Anne était arrivée à l’université Paris 13 au début des années 2000 et elle y était restée une dizaine d’années jusqu’à son départ pour Lyon il y a quatre ans, où elle a occupé un poste de professeure. A Villetaneuse, elle a laissé le souvenir d’une personne francheet joyeuse, dynamique et efficace dans son travail, qu’elle concevait d’abord dans le souci des étudiants. Elle est d’ailleurs l’une des personnes les plus modestes qu’il m’ait été donné de rencontrer. Elle ne réclamait rien, elle ne croyait qu’au mérite et elle s’en trouvait trop peu. Son travail scientifique était pourtant très rigoureux et d’une grande originalité. Il y a dix ans presque jour pour jour, nous avions organisé un colloque intitulé « Ecriture et engagement aux Etats-Unis (1918-1939) » qui voulait rassembler les littéraires et les civilisationnistes autour d’une réflexion commune. Tous ceux qui y ont participé se souviennent encore de ces deux belles journées stimulantes et conviviales. L’organisation en fut simple, agréable même. La publication qui s’ensuivit reste mon meilleur souvenir de chercheur.

Il faut saluer le courage d’Anne tant elle a lutté jusqu’au bout. Jusqu’au bout elle a continué à prodiguer des encouragements à ses collègues, jusqu’au bout elle s’est intéressée à la vie de ses amis.

C’est peu dire que sa disparition va laisser un grand vide dans nos vies.

Nous regretterons la collègue et l’amie, si chère, si fidèle.

Frédéric Sylvanise

Éloge de Marie-Jeanne Rossignol:

https://www.cairn.info/revue-francaise-d-etudes-americaines-2004-2-page-105.htm

Chers collègues,

Anne était une fondue des études américaines ET des Alpes. Je vous renvoie à ce texte (paru dans le numéro 100 de la RFEA) qui lui ressemble tant et qui raconte comment lui vint sa vocation d’américaniste. Il parut dans le numéro 100 de la RFEA (2004/2).

Marie-Jeanne Rossignol