Parution : Le Studio Hammer. Laboratoire de l’horreur moderne?

Chers collègues,

Gilles Menegaldo, Mélanie Boissonneau, et moi-même sommes très heureux de vous faire part

de la parution de notre dernier ouvrage collectif :

Le Studio Hammer. Laboratoire de l’horreur moderne?

M. Boisonneau, G. Menegaldo et A.-M. Paquet-Deyris, Dirs.

Le visage Vert: Cadillon, 2023

ISBN: 978-26918061-55-7

Vous en trouverez ci-dessous la première et quatrième de couverture ainsi que le sommaire détaillé.

Bien cordialement à tous,

AM Paquet-Deyris

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Le studio Hammer. Laboratoire de l’horreur moderne ?

Sous la direction de Mélanie Boissonneau, Gilles Menegaldo et Anne-Marie Paquet-Deyris

Couverture de Nicolas Fructus

BDC a5-pub Hammer 2023.pdf

Janvier 2023

isbn : 9782-918061-55-7

ean : 9782918061557

155 * 240 – 520 p.

 

Vingt ans après l’âge d’or du cinéma d’horreur à Hollywood, le studio britannique Hammer fait revivre les figures mythiques inspirées de la littérature britannique et du folklore européen (Dracula, Frankenstein, Jekyll et Hyde, le Loup-Garou, etc.) et leur offre de nouvelles incarnations ancrées dans un contexte victorien. Le studio produit entre 1955 et 1979 près de 150 films : horreur gothique, science-fiction, aventures exotiques, policiers ou thrillers psychologiques distillant un climat d’angoisse et de terreur aux lisières du fantastique.

Cet ouvrage propose des éclairages nouveaux et met en relief des productions moins familières. Il pose la question de la modernité paradoxale de films qui traitent de sujets transgressifs, convoquent violence et érotisme et dont les partis pris esthétiques sont surprenants et provocateurs, mais qui tentent de perpétuer une tradition gothique et offrent un discours plutôt conformiste, s’efforçant aussi de satisfaire les attentes du public dans une Angleterre en pleine mutation sociétale et culturelle. Le studio a laissé son empreinte singulière sur le cinéma de genre, façonné l’imaginaire et marqué la mémoire de générations de spectateurs. Désormais mythique, la Hammer n’est pas seulement une fabrique de monstres évoluant dans des décors gothiques, mais un laboratoire de l’horreur moderne qui exerce une fascination puissante et continue d’inspirer de nombreuses icônes de la pop culture et des cinéastes contemporains comme Tim Burton, Dario Argento, John Carpenter ou Mike Flanagan (The Haunting, Netflix, 2018).

Contributions de : Jean-François Baillon • Cécile Carayol • Alain Chareyre-Méjan • Christian Chelebourg • Florence Chéron • Raphaëlle Costa de Beauregard • Simon Daniellou • Xavier Daverat • Jean-Michel Durafour • Gaïd Girard • Tristan Grünberg • Pierre Jailloux • Isabelle Labrouillère • Jean-Marie Lecomte • Stella Louis • Sophie Mantrant • Philippe Met • Jean-Pierre Naugrette • Michel Porret • Jean-François Rauger • David Roche • Nicolas Stanzick • Hélène Valmary

Introduction

Mélanie Boissonneau, Gilles Menegaldo et Anne-Marie Paquet-Deyris

À LA DÉCOUVERTE DE LA HAMMER

Pourquoi devrait-on aimer les films de Terence Fisher ?

Jean-François Rauger 25

Et les Français découvrirent Frankenstein, Dracula & Co

Nicolas Stanzick  33

Les classes sociales dans l’horreur de la Hammer

Xavier Daverat 57

LE DESIGN DE L’HORREUR

Terence Fisher avec paysage lacustre

Jean-Michel Durafour        79

Pas du sang : du rouge. Les débordements colorés de la Hammer

Pierre Jailloux   94

La figure du vampire : principes récurrents dans la musique symphonique de film de la Hammer à Twilight : New Moon

Cécile Carayol  109

Le feuilleton Hammer : les lieux du crime

Florence Chéron       127

Le regard de Méduse : les visages horrifiques de la Hammer comme autant d’attractions spectaculaires

Simon Daniellou       149

Love That Horror ! La Hammer et ses vampires ou la photo­génie de l’horreur

Stella Louis       17

FRANKENSTEIN : ÉTUDE DE CAS

Frankenstein. Le moment Hammer

Michel Porret    209

La défiguration comme geste de re/création : figures en miroir et trouble des formes dans Stolen Face, Four Sided Triangle et The Curse of Frankenstein de Terence Fisher

Isabelle Labrouillère 231

Le premier film couleurs du studio Hammer après le noir et blanc : The Curse of Frankenstein (Terence Fisher, 1957)

Raphaëlle Costa de Beauregard  257

Forme, discours et « para-doxa » dans The Curse of Frankenstein (1957) Le modernisme au cinéma et le film gothique des années 50

Jean-Marie Lecomte

À LA LOUPE

Pourquoi Sherlock Holmes prend-il la tour noire du Dr Mortimer dans The Hound of the Baskervilles (1959) de Terence Fisher ?

Jean-Pierre Naugrette       308

Les trois visages de Carmilla : le désir féminin au prisme de la Hammer

Tristan Grünberg       333

Le déclin du héros masculin britannique dans le cinéma d’horreur et de science-fiction du studio Hammer : la trilogie Quatermass

Gaïd Girard       353

Christopher Lee/Peter Cushing : l’horreur (c’est mieux) à deux

Hélène Valmary 373

MUTATIONS, HYBRIDATIONS, RÉSURRECTION

« Hammer Motel » : tensions des nerfs et torsions des intrigues dans les thrillers psychologiques britanniques post-Psychose

Jean-François Baillon        389

Mettre à jour le canon : Carmilla, Dracula et le docteur Jekyll en eaux troubles (1970-1973)

David Roche     411

La Belle est la Bête. L’horreur selon John Gilling

Christian Chelebourg 437

Les enfants de la Hammer, entre visualité et auralité

Philippe Met      453

La Dame en Noir (James Watkins, 2012) : un retour à l’âge d’or?

Sophie Mantrant       473

Postface

Note sur l’Éthos Hammer (pourquoi nous sommes les amis du comte Dracula)

Alain Chareyre-Méjan       491

Bibliographie générale      495

Index des films [501], des notions [505], des noms propres [516]