Cette première journée d’étude du projet de recherche (Im)matéréalités, entend interroger les différentes manières dont l’objet pop, quelle que soit sa forme, semble devenir de plus en plus fréquemment vecteur d’éthique, tant des modes de production que de consommation. Qu’il s’agisse d’habillement ou d’accessoires, d’articles de décoration, d’artéfacts culturels, de moyens de transport ou d’outils de communication, les objets qui peuplent notre quotidien disent quelque chose de l’époque que nous traversons, à l’heure des pénuries de matières premières ou de composants, et des restrictions de productions pour causes climatiques et/ou sanitaires. L’objet pop peut-il aujourd’hui être éthique? Ou les rouages de l’hypercapitalisme sont-ils encore suffisamment résistants dans ce "monde d’après" pour transformer cette dimension en une nouvelle manne lucrative?
Source: Charles JOSEPH